Hurrah! At last, I have a Big Red Book, printed French edition!
When I read Chapter 8 about Inner Child, it reminded me of an exercise I had done twenty-two years ago, during a group therapy. We had to symbolize, by drawing, pasting or any graphical means, the reunification of our exploded parts. I sketched a beam of light passing through a kind of leaded glass rose window, forming then a bright, shiny, multicolored beam of light. The entering beam of light symbolized Life’s Force or God. The leaded glass rose window was formed of all my parts, exploded because of PTSD. The bright, shiny, multicolored beam of light resulting from Life’s Force going through me symbolized the Recovery I was striving to develop in Twelve Step Fellowships (at that time, AA) and then transmit.
Unfortunately, I didn’t take a photo then, and the paper used was not of good quality. But I kept it, and have taken a photo now, as it is. The parts of me reunified and regenerated by this “divine Life light” were detailed as follows:
The general frame of rose window was my scientific and rational part, the one I had been forced to develop during childhood because it was the only one accepted.
The blue part was fear: invading simultaneously the core and the outline, and my whole life…
The red part intertwined with blue fear was my depressive part, never cared for despite my calls for help.
The green part was the athletic one: the only way my body had found to make a timid opening in the blue-fear-outline. Running (to escape?), putting the shot (to fight?), high jumping (to fly away?).
The pale yellow part was the woman in me (not allowed, neither at the core nor at the outline…).
The brown wool glued on its outline was the motherhood part of me (which has finally never found a way out…).
The orange part symbolized my emotions and my poems (which expressed them). Stumbling over the omnipresent fear.
And the purple part, fighting with fear and depression at the core, struggling for a right to existence, symbolized “the little savage, surviving (strong)”. At that time, I had already stopped drinking for years, but I ignored the concept of Inner Child. Nevertheless, I sensed I had one, whom I then called “the little savage”!
Seven years ago, stepping out of denial and discovering my membership in SIA (Survivors of Incest Anonymous), I renamed her “the survivor”. It was for me a generic term, including several ages of my childhood.
And four years ago, stepping further out of denial and discovering my membership in ACA/EADA, I went on with my research and chose to call the most injured part of myself Drolma (Inner Survivor when aged 6-7 years).
But, sssshhhh! Let’s let her recover at her own pace…
Geneviève R.
RÉUNIFIER LES PARTIES EXPLOSÉES
Youpi! J’ai enfin mon Gros Livre Rouge, édition française imprimée !
Quand j’ai lu le Chapitre 8 sur l’Enfant Intérieur, cela m’a rappelé un exercice que j’avais fait, il y a 22 ans, lors d’une thérapie de groupe. Nous devions symboliser, par dessin, collage, ou tout moyen graphique, la réunification des parties explosées de nous. J’avais dessiné un rai de lumière traversant un vitrail en forme de rosace, formant alors un faisceau de lumière éclatant, brillant, multicolore. La lumière incidente symbolisait la Force de Vie ou Dieu. Le vitrail-rosace était formé de toutes les parties de moi, explosées de par les traumatismes. Le faisceau de lumière éclatant, brillant, multicolore résultant de la Force de Vie qui me traversait symbolisait le Rétablissement que je m’efforçais de développer dans les Fraternités en 12 Etapes (AA, à l’époque), puis transmettre.
Malheureusement, je n’en avais pas pris de photo alors, et la feuille utilisée n’était pas de bonne qualité. Mais je l’ai gardée, et photographiée maintenant, en l’état. Les parties de moi réunifiées et régénérées par cette « lumière de Vie divine » se détaillaient ainsi :
La forme générale de rosace était mon côté scientifique et rationnel, celui que j’avais été forcée de développer dans l’enfance, car c’était le seul accepté.
La partie bleue était la peur : envahissant à la fois le noyau et le pourtour et ma vie entière…
La partie rouge entremêlée à la peur bleue était ma part dépressive, jamais soignée malgré mes appels à l’aide.
La partie verte était l’athlète : la seule façon que mon corps ait trouvée pour tenter une timide percée dans les contours de peur bleue. Course (pour m’échapper ?), lancer de poids (pour lutter ?), saut en hauteur (pour m’envoler ?).
La partie jaune pâle était la femme en moi (interdite de séjour, tant dans le noyau central qu’au pourtour…).
La laine brune collée sur ses contours était ma partie maternelle (qui n’a finalement jamais pu percer…).
La partie orange symbolisait mes émotions et mes poèmes (qui les exprimaient). Trébuchant et butant sur la peur…
Et la partie mauve-violet, se débattant entre peur et dépression dans le noyau profond, luttant pour avoir droit à l’existence, symbolisait « la petite sauvageonne qui survit (forte) ». A cette époque, j’avais déjà arrêté de boire depuis des années, mais j’ignorais le concept d’Enfant Intérieure. Néanmoins je pressentais que j’en avais une, que j’appelais « la petite sauvageonne » !
Il y a sept ans, sortant du déni et découvrant mon appartenance à SIA (Survivants de l’Inceste Anonymes), je l’ai renommée « la survivante ». C’était pour moi un terme générique, incluant plusieurs âges de mon enfance.
Il y a quatre ans, sortant davantage du déni et découvrant mon appartenance à ACA/EADA, j’ai continué mes recherches et décidé de nommer la part la plus blessée de moi-même Drolma (Survivante Intérieure à l’âge de 6-7 ans).
Mais chuuuut ! Laissons-la se rétablir à son rythme…
Geneviève R.